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Mon histoire avec une femme perverse narcissique
24 octobre 2019

8. Une étrange cohabitation - partie 1

Cette conviction que Chlotilde me trompe me hante. Je dois savoir. Il en va de ma propre santé psychique. Je vais voir mon médecin, qui m'arrête une semaine. Puis je décide de reprendre ce que j'avais toujours cessé depuis 2011: espionner Chlotilde. Ma technique a changé, car elle n'utilise plus son ordinateur, et ne me laisse aucun accès à son téléphone. Pour des raisons de confidentialité, et parce que Chlotilde ne le sait toujours pas à ce jour, je n'expliquerai pas le procédé.

Chlotilde me dit vouloir nous séparer en bons termes, et me propose un divorce par consentement mutuel. Elle me dit vouloir apaiser les tensions pour nos enfants, que nous devons avant tout rester de bons parents. J'aimerais la croire, mais son discours sonne faux. Je sais qu'elle est capable de jouer un double jeu et qu'elle sait parfaitement mentir.

Quelques heures plus tard, mon "piège" est sans appel: Chlotilde a bien un amant, Kevin. Oui, ce Kevin qui était venu la voir à l'hôpital le lendemain de son intervention. Ce Kevin avec qui elle entretient des échanges depuis plus de 6 mois, mais à ce moment là je ne le sais pas encore. Je le découvrirai plus tard en fouillant les réseaux sociaux.

Le week-end suivant, des amis me proposent de sortir me changer les idées. Chlotilde, la larme à l'oeil, me dit que j'ai de la chance d'avoir de si bons amis, qu'elle au final en a peu, et qu'elle va aller passer ce week-end chez sa copine. Je comprends alors que depuis plusieurs semaines, cette amie lui sert d'alibi pour rejoindre Kevin. Le temps d'emmener ma fille à l'école, Chlotilde change littéralement d'attitude. Toute souriante, elle me parle de son application de Karaoké, me montre des vidéos, fait mine de vouloir avoir une complicité amicale avec moi. Elle part alors prendre une douche pendant que je m'occupe de notre fils. A son retour, elle a de nouveau le visage très fermé. Elle me dit “tu sais si tu ne vas pas bien tu peux me parler à moi aussi, je serai toujours là pour toi quoi qu'il arrive”. C’est affligeant comme elle joue sur plusieurs tableaux et change de personnalité sans s’en rendre compte.

L'après midi, pendant que Chlotilde travaille, un détail me vient à l'esprit. La veille, elle s'était prélassée pendant 1 heure dans le bain, fait assez inhabituel chez elle. Tout à coup j'ai une intuition. Connaissant Chlotilde, et surtout ses intentions réelles pour le week-end à venir, je suis convaincu qu’elle en a profité pour se raser (jambes, maillot, etc.) afin de se faire “belle” pour son amant. Je vais voir dans la salle de bain, et retrouve ma bombe de mousse à raser presque vide, mal refermée, à côté de la baignoire alors que je la range toujours sur l’évier. Ce n’est pas une preuve au sens strict, mais cela suffit pour moi à confirmer mon intuition car je la connais depuis 11 ans…
Chlotilde, après avoir fini son travail, part directement à rejoindre Kevin, sans même passer faire un bisou aux enfants. Je vais chercher les enfants à l’école et la crèche.

A son retour de week-end, je découvre que je n'ai plus accès à son compte bancaire. Chlotilde se fâche, m'accusant d'être responsable de tout ce qui nous arrive, et me dit qu'elle m'a effectivement coupé l'accès par précautions, car elle a peur de moi. Je réalise que notre divorce ne va pas si bien se passer que ça, et qu'elle joue la victime en essayant de me faire passer pour un monstre.

Je décidé alors de prendre des précautions également, et l'empêche de supprimer des documents informatiques nous appartenant à tous les deux. Chlotilde me menace de poursuites juridiques, mais je sais que je suis dans mon droit. Prétextant alors qu'elle ne supporte plus ce climat, elle part manger avec Kevin qui est en déplacement dans la région. Officiellement je ne suis toujours pas censé être au courant qu'elle a une liaison avec lui. C'est "juste un ami"!

Le soir, je l'interroge sur cet "ami". S’en suivent quelques échanges où je me fais traiter de "con" puisque je suis incapable de la comprendre. Je lui fais remarquer qu’elle m’insulte alors que je reste calme et courtois, elle me répond "bah vas-y, note tout, pendant que tu y es, fais-moi passer pour la méchante!". Elle fond alors en larmes, me rappelant une fois de plus que moi au moins j'ai des amis, et m'accuse sans aucune preuve de les éloigner d'elle.

Les jours suivants, nous prenons conseil chacun de notre côté auprès d'avocats. Chlotilde est dans une position délicate: bien que voulant divorcer, elle n'a rien anticipé. Elle vit chez moi, et n'a aucun logement en vue. Elle me dit vouloir faire une demande de logement social, mais que cela peut prendre jusque 3 ans pour être accepté. Ne souhaitant pas entammer une nouvelle dispute, je ne réagis pas tout de suite.

Peu après, Chlotilde cherche à savoir ce que je fais sur mon ordinateur. Je refuse, il ne lui en faut pas plus pour déclencher une dispute. Elle m'insulte, et je lui réponds que désormais je ne supporterai plus aucune insulte. Pour se justifier, elle me dit alors que je lui ai fait bien pire que l'insulter. Elle se met alors à inventer une histoire de viol qui remonte à 2011, lorsque nous avions décidé de nous donner une seconde chance malgré ses égarements. Un viol! S'il y a bien un défaut que je ne risque pas d'avoir, c'est de manquer de respect à une femme! Sur le moment cela me met à terre, Chlotilde le sait. Elle tente par tous les moyens de me faire avouer et reconnaître un acte effroyable que je n'ai jamais commis. C'en est trop pour moi, je le lui dis, et elle part furieuse chez une amie.

Lorsque Chlotilde est de retour, l'ambiance est glaciale. Je lui dis calmement mais fermement "vu les accusations que tu m’a portées ce matin, il est évident que nous ne pouvons plus dormir dans le même lit. Je garde le lit, tu peux prendre le canapé ou le clic-clac dans la chambre de notre fils. Evidemment elle refuse, prétextant que je n’ai pas le droit de la mettre hors du lit conjugal. Elle s’énerve, je reste ferme, campe sur mes positions en disant que je ne veux pas prendre le risque qu’elle interprète le moindre geste de ma part pour du viol désormais, donc elle n’a pas le choix. Elle part furieuse dehors. Puis revient en pleurant: "Pourquoi tu me fais ça ? Moi tout ce que je veux c’est qu’on s’entende bien et tu fais tout pour qu’on se bagarre".

Changement de stratégie de sa part: la victime pleureuse pour m’amadouer. Souhaitant apaiser les tensions, j’accepte de recommencer le dialogue. Elle se dit désolée de toute cette situation, qu’elle n’a jamais voulu porter plainte, qu’elle ne veut pas aller au contentieux, qu’elle veut que tout se passe bien, alors je joue son jeu en disant que moi aussi (stratégie puisque ce sont les conseils de mon avocate), qu’il faut qu’elle comprenne une bonne fois pour toute que je suis pas contre elle, qu’elle arrête ses crises d’hystérie à répétition, qu’elle m’écoute lorsque je lui parle. Je lui demande aussi d’arrêter de s’imposer à tout bout de champ, d’arrêter de me rabaisser sans arrêt, de me critiquer, de me jalouser dès qu’elle en a l’occasion. Sur le moment elle acquiesce.

Dans les jours qui suivent, mon avocate me fait part de ses craintes quant au fait que Chlotilde ne cherche pas de logement. Elle m'incite également à voir avec mon employeur pour changer de service, car je travaille en horaires décalés, et ça serait incompatible avec un mode de garde alternée.

Un soir, Chlotilde me dit qu'elle sort boir un verre avec un ami qui a perdu son père la veille. Cet ami n'est autre que Patrick, celui à qui elle envoyait des photos dénudées en 2011.

Notre fille supporte mal la siuation et pose beaucoup de questions. Je décide de lui proposer de consulter une pédo psychiatre, ce qu'elle accepte volontiers. Elle en ressort enchantée, et souhaite poursuivre les séances.

Chlotilde part une fois de plus en week-end, me laissant seul avec les enfants. A son retour, elle nous montre, à ma fille et moi, des photos: alcool, "herbe", bref un week-end festif et glauque à la fois. Je suis choqué qu'elle nous en fasse part, surtout à ma fille.

Quelques jours plus tard, j'apprends via une amie commune, que Chlotilde a posté sur Facebook un message pour annoncer notre futur divorce. Message dont j'ignore l'existence et que je ne peux pas lire. Je lui fais alors remarquer son manque de délicatesse, ce qui provoque une nouvelle colère de sa part. Elle prétexte m’avoir caché ce message pour ne pas remuer le couteau dans la plaie, et me reproche de créer des problèmes. Ca concerne juste ma vie!

Le lendemain, Chlotilde reçoit une contravention. Elle a été prise en excès de vitesse... dans la ville de Kevin, alors qu'elle n'était pas censée y être! Pas de chances pour elle, je suis là à ce moment là. Elle m'invente alors un mensonge risible, absolument pas crédible.

Le soir, ma fille cherche son pot de Nutella et le retrouve vide. Je sais très bien qui a vidé le pot, car je n'en mange pas, et le niveau a baissé drastiquement quand les enfants étaient chez mes parents. Chlotilde, seule responsable, rejette alors la faute sur la pauvre gamine, lui reprochant de manger en cachette et la traitant de menteuse. Je suis sidéré. Je réalise alors que sa méchanceté ne concerne pas que moi, et que les enfants ne sont pas épargnés.

Le jour suivant, nouveau couac de Chlotilde le matin: elle accuse à tort, sans regarder, notre fille d’avoir frappé son frère. Celle-ci n’a rien fait, j’ai vu la scène. Un peu plus tard, elle va voir une amie qui se sépare de quelques objets.
Pendant ce temps, ma fille se confie à moi. Elle me déchire le coeur. Elle est terriblement remontée contre sa mère, ne comprend pas pourquoi celle-ci ne lui fait pas confiance, n’ose pas dire que sa mère ment, ce qui est clairement le cas, et surtout, m’avoue qu’elle n’en peut plus que sa mère passe sa vie sur son téléphone, et qu’elle a bien changé depuis qu’elle a découvert l’application de karaoké. Je l’invite à noter tout ce qui la blesse et à en parler à la psy la prochaine fois qu’elle la verra. Je la rassure comme je peux, sans directement attaquer sa mère.

Une semaine plus tard, second rendez-vous de ma fille chez sa psychiatre. Celle-ci décide de la tester, et m'annonce que ma fille est surdouée. En avance sur son âge, elle comprend tout, prend les choses très à coeur. J'y reviendrai ultérieurement...

 

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